Viticulture : un millésime précoce pour 2024
Côté températures, il occupe en effet le 3ème rang des hivers les plus chauds mesurés en France derrière 2020 et 2016. Le suivi des températures depuis le 1er février indique que nous avons 6 jours d’avance par rapport au dernier millésime.
Très contrastée au fil des mois, la pluviométrie moyenne sur l’hiver est très excédentaire sur notre secteur. En effet, alors que la moyenne des précipitations d’octobre à mars sur les trente dernières années est de 337 mm, les valeurs pour l’hiver 2023/2024 s’élèvent à 454 mm, soit 1/3 de plus. Douceur et humidité ont ainsi permis aux feuilles de rapidement pointer le bout de leur nez. Étude de l’indicateur mi-débourrement Pour l’IFV, d’un point de vu phénologique, le millésime 2024 semble se rapprocher de celui de 2020 pour le moment. Au Château de Mons à Caussens, le suivi d’une parcelle de Chardonnay indique un stade mi-débourrement au 17 mars pour les millésimes 2020 et 2024. D’un point de vu phénologique, c’est une avance de 6 jours par rapport à 2023, de 10 jours par rapport à 2022 et un retard de 1 jour par rapport à 2021.
Étude de l’indicateur somme des températures Du point de vu des sommes de températures, nous pouvons estimer que nous avons environ 6 jours d’avance par rapport à 2023, 4 jours par rapport à 2022 et identique à 2021. A noter que pour un même cépage, le contexte global peut faire varier les stades de façon significative : secteur, nature du sol, orientation de la parcelle, porte greffe, date de la taille, etc…
