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Mons, étape gersoise du Plan National Dépérissement du Vignoble Tour (PNDV)

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Le 6 mars dernier, l’étape gersoise du Plan National Dépérissement du Vignoble (PNDV) Tour a réuni une soixantaine d’acteurs de la filière viticole pour faire un point sur les dernières avancées concernant les maladies du bois.

Depuis 2016, les interprofessions vitivinicoles réunies au sein du CNIV se sont engagées dans le PNDV. Pas moins de 72 facteurs ont été identifiés, court-noué, esca, flavescence dorée pour les plus connus, mais aussi la sècheresse, qui sont impliqués dans les dépérissements, se traduisant par une baisse de productivité voire la mort prématurée brutale ou progressive du cep.
La mobilisation sur ce plan est multi partenariale, associant les vignerons, les acteurs de la recherche, les interprofessions de bassin, le développement agricole. Toutes les informations et les avancées produites par ce programme sont accessibles sur le site www.plan-deperissement-vigne.fr.

A Mons, les présentations se sont focalisées sur une présentation des maladies émergentes
de la vigne, les apports de l’imagerie 3D pour détecter et suivre les maladies du bois, le cycle de vie des botryosphaeriacées et la gestion du vignoble, les perspectives offertes par les porte-greffes pour demain.

Enfin, un large focus a été fait sur la flavescence dorée, sur les déplacements de son vecteur dans le paysage, sur les facteurs de risque de la maladie, sa dispersion, sa dynamique dans le temps, la sensibilité des cépages et les travaux de recherche en cours pour bloquer la  transmission du phytoplasme. La flavescence continue de s’étendre dans plusieurs vignobles. La lutte s’organise autour de prospections rigoureuses du vignoble, des traitements obligatoires et l’arrachage des pieds contaminés. L’accent a été mis aussi sur le réservoir de contamination que peuvent constituer les friches viticoles. Des travaux spécifiques de recensement sont engagés dans certains départements. Un témoignage du GDON de Gironde est allé dans ce sens ainsi que celui de la DRAAF Occitanie qui a rappelé l’importance du respect de la réglementation.