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La MHE présentée au Préfet du Gers

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Un des premiers touchés dans le Gers, l’élevage de Sébastien Noilhan à Bézues Bajon a accueilli le Préfet du Gers pour une visite de découverte des conséquences de cette maladie.

Installé en 2014, Sébastien Noillan est aujourd’hui à la tête d’un troupeau de 200 têtes environ dans le sud de l’Astarac. Pratiquement limitrophe des Hautes Pyrénées, il a fait partie des premiers élevages contaminés dans le Gers. Lors de la visite organisée le 23 octobre dernier par la Chambre d’agriculture et le GDS, 14 vaches avaient déclaré la maladie et une première mortalité avait été enregistrée ! La MHE laisse des traces dans les élevages qu’elle traverse, au niveau des soins vétérinaires en tout premier lieu. La première intervention sur un animal malade génère environ 200€ de coût qui ne bénéficient d’aucune aide ou compensation pour l’instant. De même, les analyses PCR obligatoires pour autoriser les mouvements d’animaux hors de la zone réglementée, même aidées financièrement par le conseil départemental du Gers, représentent un reste à charge de 12€ environ par broutard. Et si celui-ci est positif, il reste dans l’élevage générant là encore de nouveaux frais. Les éleveurs présents, Sébastien Noillan le premier, ont insisté sur la lourde charge de travail imposée par cette épizootie,


doublée de l’anxiété de voir la contamination s’étendre dans le cheptel sans que des moyens préventifs puissent être proposés. Car les élevages du Sud-Ouest, Hautes-Pyrénées, Pyrénées atlantiques, Gers, Haute-Garonne, pour les plus touchés, payent les pots cassés en France. La maladie est peu connue, tout le monde tâtonne  dans sa prise en charge, y compris réglementaire. Le débat s’est focalisé sur la mobilisation des aides et sur les évolutions nécessaires du protocole italien.

En attendant, les élevages du Sud-Ouest doivent être soutenus par tous les moyens. Les travaux conduits par le GDS sont essentiels pour mieux connaitre l’évolution de la maladie dans les cheptels et la vitesse d’acquisition de l’immunité des animaux. Voilà tous les éléments présentés au Préfet du Gers, M. Laurent Carrié, pour faire reconnaître notre territoire dans son rôle de sentinelle et de bouclier face à l’avancée du virus MHE et obtenir les soutiens
nécessaires.